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AL CAPONE
Conclusion


Initialement, Al fut emprisonné au pénitentier américain d'Atlanta et en devint très rapidement son plus célèbre prisonnier. Des accusations fusèrent presque immédiatement qu'il y vivait comme un roi. Alors que 'c'était clairement une exagération, il vivait mieux que les autres prisonniers. Il avait plus de bas, sous-vêtements, paire de draps, etc. que tout autre prisonnier. Il entretenait ces extravagances grâce au manche creux de sa raquette de tennis qui contenait plusieurs milliers de dollars comptant.

Le pénitentier fédéral d'Alcatraz

En 1934, le procureur général Homer Cummings prit le contrôle de la prison située sur l'Île d'Alcatraz afin d'y loger les criminels dangereux et insoumis. Lors d'un discours radiophonique, Cummings expliqua que «sur l'île seront isolés les criminels dangeureux et incorrigibles afin que leur influence malsaine ne puisse s'étendre aux autres prisonniers».

Mae Capone se cachant des journalistes à Alcatraz
(UPI)

En août 1934, Capone fut transféré à Alcatraz. Ses jours de pacha étaient terminés. «Capone ne pouvait rien diriger sur ou à partir d'Alcatraz ; il n'allait même pas avoir connaissance de ce qui se passerait à l'extérieur. Il n'y aurait pas de lettres ou de messages clandestins. Toutes lettres entrantes étaient censurées puis retapées par les gardes en omettant les sujets interdits, ce qui incluait la moindre mention d'entreprises ou des actions d'anciens associés. Les censeurs enlevaient même les mentions de nouvelles courrantes. Les journaux étaient interdits et les magazines devaient dater de plus de sept mois. La seule source d'information était les nouveaux arrivants. Au mieux, les prisonniers pouvaient écrire une lettre par semaine, elle-même censurée, et cela au membres immédiats de la famille seulement. Les visites étaient limitées à la famille, au nombre de deux par mois et devaient faire l'objet d'une demande par écrit au directeur chaque fois. Aucun contact physique n'était permis entre visiteurs et prisonniers. Ils étaient séparés par une vitre... Personne ne pouvait fournir de l'argent à Capone, argent qu'il n'aurait de toute façon pas pu utiliser.» (Schoenberg)

Comment fit Capone pour s'adapter à cette perte de popularité et cette baisse de statut ? Il semblait s'ajuster plutôt bien et s'accordait mieux que quiconque à sa nouvelle vie. Ce n'était cependant pas la même chose côté santé. La syphilis contractée alors qu'il était très jeune entrait dans la phase tertiaire, appelée neurosyphilis. Dès 1938, il était confus et désorienté.

Al passa la dernière année de sa sentence, qui avait été réduite à six ans et cinq mois pour sa bonne conduite et le travail effectué, dans l'infirmerie afin de soigner sa syphilis. Il fut libéré en novembre 1939. Mae le conduisit dans un hôpital de Baltimore où il fut soigné jusqu'en mars 1940.

Sonny Capone semblait être un jeune homme remarquablement amical et bien ajusté malgré ses origines inhabituelles. En 1940, il épousa une irlandaise et élu domicile à Miami. Sonny et Diana donnèrent à Al et Mae quatres petites-filles qui reçurent beaucoup d'attention.

Pendant ses dernières années, la santé d'Al se détériora lentement au sein de la splendeur de son domaine de Palm Island. Mae l'accompagna jusqu'au 25 janvier 1947, date à laquelle il mourru d'une crise cardiaque entouré de sa famille éplorée. Une semaine auparavant, Andrew Volstead, père du Volstead Act qui mena à la Prohibition de 1920 à 1933, mourru à l'âge de 87 ans.

«Pendant quarante-huit ans, Capone marqua les racquets et Chicago et démontra plus que quiconque la folie qu'était la Prohibition ; il amassa en même temps une fortune. De plus, il captura l'imagination du public américain comme peu de figures publiques réussissent à le faire. La popularité de Capone aurait dûe être passagère mais se logea plutôt dans l'imaginaire collectif américain, pour qui il avait défini le concept du crime en une entreprise organisée calquée sur les corporations. Il ne manquait jamais de mentionner que la majorité de ses crimes étaient relatifs ; la contrebande d'alcool était illégale parce qu'un certain nombre de lois l'avait décrété. Puis les lois furent changées.» (Bergreen)

Le cimetière Mount Carmel
(Mark Levell)

  CHAPTERS
1. "Made In America"

2. Enfance

3. L'Apprenti

4. Scarface

5. Chicago

6. Capone Prend la Tête

7. Le Pouvoir

8. Le Massacre de la St-Valentin

9. Ennemi Public #1

10. "Two Gun" Hart

11. Conclusion

12. Bibliographie

13. À Propos de l’Auteur
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